I.1.1. Communication pour le
développement
On
la définit comme l’ensemble des processus d’information et d’évaluation de même
que l’ensemble des actions aptes à solliciter et à susciter la participation
d’une population à son propre développement (Séminaire sur la communication et
le développement, 1983, p.6), ou encore comme l’ensemble d’activités planifiées
de communication visant le changement individuel et social (Middleton, 1985,
p.31), ou la pratique de la communication dans le but de promouvoir le
développement socio-économique, c'est-à-dire un type de changement social
planifié (Rogers,1976)[1]. En 1997, les Nations Unies ont adopté une
définition formelle de la communication pour le développement qui apparaît à l’article
6 de la Résolution 51/172 de l’Assemble générale où celle-ci insiste sur la
nécessité de soutenir : « les systèmes de communication réciproque,
qui facilitent le dialogue et permettent aux communautés de prendre la parole,
d’exprimer leurs aspirationt, leurs préoccupations et de participer aux
décisions concernant leur développement.» (FAO)
I.1.1.1.
Aperçu historique du concept
Le concept de
communication pour le développement est né dans le contexte de contribution
apportée par les médias et les communications au développement dans les pays de
tiers-monde. Dans les années 1950 et 1960,
plusieurs organismes de développement international tels l’Unesco, l’Agence
américaine pour le développement international(USAID), l’Organisation de
Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO), le programme de
Nations unies pour le
développement(PNUD), et l’Unicef ont subventionné de nombreux projets
exploitant les médias à des fins de communication, d’information ou
d’éducation, en vue de faciliter le développement. Ils ont en suite fait la
promotion de la communication pour faciliter l’implantation de projets de
développement.
Quant à l’expression
« communication pour le développement », selon clearinghouse for
development communication, elle aurait d’abord été employée aux philippines
dans les années 1970 par le professeur Nora Quebral pour qualifier les procédés
de transmission et de communication de nouvelles connaissances dans le domaine
de l’environnement rural. Le champ a ensuite été étendu à tous ceux qui
cherchaient à améliorer les conditions de vie de plus démunis. Erskine
Childer
[1]
BESSETTE G. & RAJASUNDERAM C.V.,- La
communication participative pour le développement: Un agenda Ouest-africain.-
Ottawa : CRDI, 1996, p. 11.
bien sur mais il faut aller loin!
RépondreSupprimerOui merci, mon projet de produire des articles inédits sur la communication pour le développement, domaine mois connu du monde scientifique, mais prometteur!
Supprimerje suis fort intéressé de tes contenus!
RépondreSupprimerMerci bien, vous y trouverez tant!
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